Teddy Riner, le champion dont Emmanuel Macron pourrait s'inspirer
Bon, tout le monde l’a compris après cette première semaine olympique très réussie: les Français préfèrent gagner avec leurs sportifs que perdre avec leurs politiques. La recette est simple. Une bonne dose de ténacité. Un volontarisme à toute épreuve. Une mise en scène unique avec Paris pour décor. Et «La Marseillaise» en fond sonore. Vous y êtes: cette France-là, celle de Teddy Riner (judo), de Léon Marchand (natation), d’Antoine Dupond (rugby) ou de Félix Lebrun (tennis de table) est en train de montrer qu’elle peut être le pont qui manque tant à l’archipel français. Preuve que le délitement social inexorable pronostiqué par les uns et les autres, avec chacun son bouc émissaire, est plus un fantasme qu’une réalité.
A lire sur Blick: Dans le ciel de Paris, la flamme olympique est la nouvelle potion magique
Le problème est que cet engouement ne règle rien. Il met du baume au cœur à la nation. Il offre au monde de la joie bleue-blanc-rouge XXL. A moins que, dans le secret de sa résidence d’été du Fort de Brégançon, Emmanuel Macron se mette à réfléchir après avoir congratulé comme il se doit les médaillés tricolores. Prenez Teddy Riner, le géant du Judo mondial, fana parait-il, du refrain les «sardines» de Patrick Sébastien. De l’envie à gogo. De l’empathie à revendre pour son public. De l’écoute qui décuple le panache. Un modèle de maturité, rentré au Panthéon olympique dès l’allumage de la flamme le 26 juillet, aux côtés de Marie-José Pérec. Allo Teddy? L’Élysée a besoin d’un coach. Intéressé?
Bonne lecture, et vive les sardines!
(Pour débattre: richard.werly@ringier.ch) |
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Nos chroniques - Les JO vus de l'Académie française
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Pascal Ory est historien, membre de l'Académie française et passionné de la Suisse, dont il aime disséquer le modèle démocratique. Quel meilleur interlocuteur, donc, pour raconter aux lecteurs de Blick l'autre versant de l'olympisme. Car les JO, dès 1896, ont toujours été très politiques. Le baron Pierre de Coubertin, père des jeux modernes, en était l'incarnation, lui qui préféra Lausanne à Paris, en pleine Première Guerre mondiale, pour installer le CIO, le comité international olympique toujours basé sur les bords du Léman. Quel bonheur, pour Blick d'accueillir cette plume et ce talent!
À lire sur Blick: Comment de Coubertin a réinventé les Jeux (avec un peintre vaudois)
Pour une autre chronique: Les femmes aux JO lui doivent tout: Alice Milliat, reine des stades |
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| Xavier Bertrand, médaille d'or? |
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| Emmanuel et Amélie, l'étreinte olympique |
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| Les JO et l'argent, ce tabou |
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Paris fêté, la Seine dépolluée, Hidalgo repêchée |
Et si le sauvetage politique le plus improbable de 2024 était en train d’avoir lieu sous nos yeux? Vu de l’étranger, ou de province, bref loin de Paris, la manière dont Anne Hidalgo pourrait bien se retrouver sauvée par le gong olympique mérite un petit coup de projecteur.
Voici donc une édile dont la gestion a fait l’objet de plusieurs rapports calamiteux, en particulier sur la gestion des déchets, l’état des rues et l’envolée de la dette de sa municipalité, proche des huit milliards d’euros. Voici aussi une ex-candidate socialiste à la présidentielle laminée par les électeurs, passée du stade de rivale potentielle d’Emmanuel Macron au pire score du PS dans la course à l’Élysée: 1,7%.
Et puis? Rien. Comme si les JO avaient enfoncé la touche «reset». Comme si les images de Paris filmé sous tous les angles reléguaient au second plan les nombreuses accusations, très étayées, distillées dans leur livre «Notre Drame de Paris» (Ed. Albin Michel), par les journalistes Airy Routier et Nadia Le Brun. |
A lire dans Blick: La reine capricieuse des Jeux olympiques de Paris, ce sera elle
Vous me direz que des soupçons pèsent encore sur la dépollution de la Seine. Soit. Mais avouez que la maire de la capitale française va ressortir sacrément boostée de ces JO. Les prochaines élections municipales, pour rappel, auront lieu dans deux ans, en 2026. Anne Hidalgo n’exclut pas de se représenter pour un troisième mandat. Merci De Coubertin! |
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| Sur TV5, la fête continue |
Blick était l’invité de TV5 à l’issue de la première semaine des Jeux. Aux côtés de l’éditorialiste Franz Olivier Giesbert. Pour parler de l’autre actualité: celle de la politique… |
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| Sur BFM, soirées olympiques |
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| Sur C dans l'Air, la France qui gagne |
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| L'Olympisme, spectacle du monde |
Ne vous y trompez pas: les Jeux olympiques n’ont jamais été seulement une affaire de sport. Ils ne l’étaient déjà pas sous l’Antiquité, lorsque les cités grecques, qui se faisaient la guerre, cessaient leurs hostilités pour continuer de combattre par athlètes interposés. Athènes, Sparte, Corinthe, respectaient alors la «trêve olympique» pour se battre par lancer de disques ou de javelots interposés. |
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Or, c’est cette même histoire, celle d’une compétition sportive éminemment politique, que nous raconte le formidable catalogue de l’exposition «Olympisme, une histoire du monde» (Ed. Martinière), que nous recommandons de visiter à tous ceux qui se rendent à Paris pour les JO qui s’ouvrent ce vendredi 26 juillet. Le rôle du Suisse Émile Gilliéron
L’historien Pascal Blanchard, connu pour ses travaux sur la colonisation et les diasporas, est au cœur de cet ouvrage richement illustré de près de 600 pages. Et franchement, ce voyage-là est passionnant. Prenez 1924, il y a un siècle, lorsque les Jeux modernes créés par Pierre de Coubertin reviennent à Paris après les premiers JO de 1900, en marge de l’exposition universelle dans la capitale française. En France, des JO pour «se relever»
La France doit alors, écrit Blanchard, «prouver qu’elle est capable de se relever de la Grande Guerre et d’assurer son rang de nation victorieuse». Le Comité international olympique, basé à Lausanne, est alors encore présidé par De Coubertin, dont l’associé artistique est un peintre suisse, Émile Gilliéron, auteur de l’affiche des premiers jeux contemporains de 1896 et concepteur de toutes les médailles...
La suite sur Blick: Aux Jeux olympiques, le sport cache bien d'autres choses
A lire: «Olympisme, une histoire du monde» Ed. de la Martinière. Ouvrage collectif de l'exposition au Palais de la Porte Dorée à Paris |
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